Day 4 - Barbecue

Le jour 4, un dimanche ensoleillé, fut l'occasion de ne rien faire, ou presque : la soirée s'est conclue sur plusieurs rencontres avec des gens typiques de OU (University of Oklahoma). Démonstration.

Day 4 - rien à signaler

Sur la première partie de journée, rien à signaler de particulier : on dort, on glande, on prend des photos, on fait un jogging. Oui, tout à fait, un jogging, et le second en 4 jours ! Trente minutes de plus de folle course à pied à un rythme démoniaque. Le tout cette fois-ci sans bouteille d'eau, bien que toujours en chaussures de marche pour l'un d'entre nous - vous n'avez toujours pas deviné lequel...

Notons également que cette journée a été passée en partie à éliminer une bestiole particulièrement immonde qui s'était glissée entre la fenêtre et la moustiquaire... Une véritable horreur, typiquement américaine nous supposons. En effet, ces derniers jours nous nous étions demandés pourquoi toutes les fenêtres étaient équipées de moustiquaires. Il s'avère que dès la nuit tombée, les bestioles les plus improbables envahissent l'espace aérien et agressent toute personne circulant imprudemment sans protection. Les photos ci-dessous illustrent la difficulté du combat, finalement brillamment remporté par Paul et son balai (vous en profiterez pour découvrir la moitié Ouest de notre salon).

Day 4 - french barbecue

En rentrant du jogging, Ludo est interpellé par quelqu'un autour de la piscine. Le temps de se changer et nous allons voir ce qu'il se passe. En fait, la FFSA (French and 'Francophone' Student Association) organise un petit barbecue autour de la piscine. La présidente de la FFSA s'avère être la fille qui nous a guidé lors de notre arrivée (Day 1), et elle nous invite à rejoindre le petit groupe de Français et autres étrangers.

Bref, au programme, free food, discussions françaises sur les bons plans des Etats-Unis, plongeons non désirés dans la piscine pour certains... Ne le prenez pas mal, ce n'est pas qu'on cherche à tout prix le contact des Français, mais ils représentent la plus grande "colonie" d'étrangers, ici à OU. Pas étonnant donc que quasiment chaque appartement de Traditions Square contienne au moins un résident français...

Day 3 - retour à la réalité ?

Samedi sur le campus, ça fourmille d'activité, vu que la seconde partie de la remise des diplômes a lieu. Nous, on revient à des activités beaucoup plus terre-à-terre, incluant 4h de courses au supermarché et une soirée glande plutôt tranquille.

Day 3 – Wal*Mart

Rendez-vous était pris pour 9h. À 9h donc, Ludo est prêt, Paul un peu moins... C'est donc à 9h30, après que Ludo a réveillé Paul, que la mission alimentaire s'ébranle en direction du Wal'Mart. Il faut prendre deux bus pour s'y rendre. Premier obstacle : les bus, qui effectuent un passage toutes les demi-heures en semaine à partir de 8h, ne passent qu'une fois par heure, et à partir de 10h seulement, le samedi. Cela confirme nos premières impressions sur les réseaux de transport : la voiture est un moyen de transport extrêmement courant, beaucoup plus qu'en France, et les transports en commun sont donc beaucoup moins développés.

Après une course de 3 minutes pour ne pas rater le bus (attendre une heure n'a rien d'agréable), nous voilà au Wal*Mart. Il est 10h20. On attrape un caddie (un employé semble là uniquement pour les distribuer), et on entre dans un hypermarché assez déroutant. Heureusement, la signalisation est particulièrement bien faite, donc au final on s'y retrouve... Même si Serge a un peu plus de mal que nous. Il faut s'habituer aux unités de mesures (le lait est vendu au gallon, soit 3,8L), aux dimensions nettement plus grandes... Il faut aussi répondre aux questions posées sur l'écran de la caisse pendant que la caissière s'occupe de nous (« Est-ce que la caissière vous a dit bonjour ? »...).

Au final, on passe 1h15 au supermarché, et on attend 45 minutes le bus du retour. Celui-ci assure la correspondance vers Tradition's Square, notre résidence... A 1h15, on y est. Voilà une matinée de passée pour remplir un frigo et un placard (dont l'état est d'ailleurs inquiétant, du moins dans l'appartement de Paul – nous vous épargnons les photos). Enfin... On va pouvoir bien manger, moins cher et sûrement plus sain (même si nous serons loin de faire honneur à la réputation de la cuisine française).

Day 3 – Petite fin de journée

Entre ça et le jogging de la veille, on se trouve très vite épuisé. Alors du coup, on tente de se fatiguer le moins possible... Après avoir mangé et rédigé un article sur le blog, on part se balader un peu pour prendre de nouvelles photos du campus. On tombe sur une nuée d'étudiants et de familles, la moitié des étudiants en robe noire et chapeau traditionnel de la cérémonie de remise des diplômes.

Sur le chemin du retour, sévère coup de déprime : en trois jours, on en a pris plein les mirettes, c'est certain, et ça fait un choc de devoir du coup étudier en France... Quand on voit le niveau d'excellence de OU (Oklahoma University) et l'ambiance et le cadre de travail, et quand on réfléchit à ce qui nous attend à l'université Lumière Lyon 2... On a pas forcément le moral au beau fixe (même s'il faudrait plutôt profiter de ces quelques mois).

Day 3 – Soirée posée

La soirée s'est terminée tranquillement. Deux des colocs de Paul sont partis, ce qui a permis de discuter un peu avec eux avant leur départ. On a failli mettre le feu au four pour faire chauffer 4 ridicules poissons panés, alors qu'on avait bien suivi les instructions et mis le four à chauffer à 425°.

On a travaillé notre acculturation en regardant quelques programmes télé, et maintenant, ça suffit, au pieu. Faudrait voir à ne pas prendre un mauvais rythme.

Day 2 - Clichés

Vendredi fut le début de la vie « routinière ». Si l'on peut dire, car après une courte journée au labo, très classique somme toute, la soirée ne fut pas des plus banales.N.B. : nous sommes pour l'instant très bavards et racontons nos journées en détail. Soyez rassurés, cela ne durera certainement pas : pour l'instant nous avons beaucoup de temps à tuer. Profitez-en ou soyez patient !

NB. 2 : nous avons remplacé la bannière par défaut par une sublime photo prise par Ludo. Beaucoup d'autres photos seront mises en ligne d'ici une dizaine de jours grand maximum, nous ne pouvons pour l'instant vous en dévoiler qu'une infime partie (du fait d'un problème matériel).

Day 2 – découverte du travail à réaliser

Arrivés au boulot vers 9h30, nous investissons nos bureaux respectifs : Ludo dans le laboratoire principal, avec Serge et d'autres étudiants, et Paul dans le petit laboratoire, avec essentiellement Sylvain, notre tuteur.

Une première rencontre – brève – avec le Dr Gruenwald, directrice de la School of Computer Science, nous permet d'y voir un peu plus clair dans nos affectations respectives. Ludo va travailler avec Serge sur le projet de Sylvain (« Auto-clustering des bases de données » pour les intéressés), tandis que Paul va être mis en contact avec Gifford et Carlos, deux chercheurs travaillant sur la sécurité des bases de données mobiles. Etant donné que les futurs tuteurs de Paul ne sont pas là avant la semaine prochaine, il est convié à la présentation du projet de Sylvain. Le reste de la journée est donc passée à lire les premières documentations et présentations, afin de bien cerner le sujet. Vers 16h, nous rentrons à l'appartement : il n'y a pas de travail avant lundi et nous comptons profiter de l'occasion pour nous prendre physiquement en main.

Day 2 – un peu de sport

Allez ! S'il faut manger comme des Américains, autant faire du sport comme eux, voire plus. Notre estomac ayant tendance à s'adapter trop vite à la nourriture (malgré notre extrême prudence), nous décidons de faire quelques foulées pour nous défouler. Un esprit sain dans un corps sain, dit-on... Autant essayer d'en avoir un sur deux. Résultat des courses (un subtil jeu de mots s'est glissé dans la phrase précédente) : nous avons tenu 30 minutes (soit une fois et demi le tour du bloc près de chez nous). Pourtant, nous étions mal partis, avec notamment des chaussures de marche et une bouteille d'eau à la main pour l'un d'entre nous (nous vous laissons le soin de deviner lequel dans les commentaires...). Rentrés à la maison, nous nous écroulons tels des loques.

Day 2 – le "Commencement"

L'année scolaire se finit ici, et ce week-end a lieu la "Graduation", cérémonie de remise des diplômes. La première partie, le "Commencement", a lieu vendredi soir, au stade Gaylord Family – Oklahoma Memorial Stadium, le stade de l'université (82 000 places... plus que le Stade de France). Vous pouvez d'ailleurs pour le moment découvrir le stade en photo dans la bannière. Nous y allons donc en marchant, ce qui donne à Ludo l'occasion de mitrailler un écureuil particulièrement photogénique.

La cérémonie en elle-même est assez longue, nous n'avons pas tenu jusqu'au bout. Cela dit, c'est particulièrement impressionnant de voir à quel point les étudiants apprécient leur université et combien leurs efforts sont salués... On a du mal à imaginer une telle remise de diplôme, voire le dixième d'une telle remise de diplôme, en faculté française. Ca donne à réfléchir...

La soirée se termine par un feu d'artifice assez impressionnant, que nous voyons depuis le chemin de retour vers la résidence – nous avons abandonné une heure avant et sommes allés manger un morceau.

Day 1 - découverte de l'université

Après avoir profité des lits Queen Size de la chambre d'hôtel, nous nous réveillons plutôt matinalement (9h20 [16h20]) et partons à l'assaut de notre première journée américaine. Une journée riche en découvertes, rencontres et protéines.

Day 1 – petit déjeuner, première gaffe

Pas grand-chose à signaler sur le petit déjeuner. Notons que Paul apprend la signification du mot OUT affiché sur les distributeurs de jus d'orange : il signifie non pas, comme lui et Ludo l'ont compris, qu'il faut appuyer sur le bouton pour faire sortir du jus, mais bien OUT OF SERVICE, expression beaucoup plus claire. Trop de synthèse tue l'information, Paul appuie sur le bouton, arrosant d'eau la personne se trouvant à côté. Réflexe, Paul s'excuse. L'homme, un local d'une quarantaine d'années, tente de lui expliquer ce que signifie le mot OUT. Paul semble comprendre : il appuie sur le bouton OUT à droite du premier bouton. L'homme est arrosé une fois de plus, et trouve les mots justes pour faire comprendre l'inutilité d'une telle action. Paul comprend enfin. A part ça le déjeuner se déroule dans une ambiance sèche, à l'image des beignets dégustés par nos soins.

Day 1 – découverte du labo

Sylvain vient nous récupérer à l'hôtel et nous amène sur le campus. Premier choc : c'est effectivement grand, et très beau : tous les bâtiments sont recouverts de briques rouges, l'une des deux couleurs dominantes du campus avec le vert. Le campus est en effet extrêment verdoyant, arbres et fleurs y sont très nombreux, ce qui attire les animaux en tout genre (écureuils, oiseaux et même un lapin).

Nous arrivons au bâtiment de la School of Computer Sciences, situé juste en face du bâtiment principal (Oklahoma Memorial Union, l'équivalent de la Maison des Etudiants). Une première visite, nous sommes accueillis par des gens fort sympathiques, même si les rencontres ne durent qu'un bref instant. Nous avons l'occasion de découvrir également les laboratoires de bases de données (database laboratories), deux salles contenant respectivement 3 et 7 bureaux dans lesquelles nous travaillerons. Sylvain délègue Serge, un étudiant français de Master 2 arrivé dix jours plus tôt, pour nous accompagner et nous guider dans les démarches d'arrivée qu'il a lui-même réalisées il y a peu.

Day 1 – début de la paperasse

Commence alors le marathon de la paperasse, qui curieusement passe beaucoup mieux que la papesserie française. Entre autres probablement parce que les gens sont très agréables, très aidants et patients. Aussi peut-être parce que le campus semble regorger de français, dont certains travaillent dans les bureaux à mi-temps et nous filent un coup de main. Bref, en une matinée voici la moitié des formalités expédiées : papiers à remplir récupérés, carte de l'université (sur laquelle nous découvrons avec joie que nous sommes considérés comme Faculty/Staff), récupération des clés du bâtiment de la School of Computer Sciences et de notre laboratoire...

Première pause, pour déjeuner, au Wendy's, fast-food situé dans l'Union. Nous réalisons d'ailleurs peu à peu qu'il ne semble pas y avoir de restaurant universitaire, avec plats et menu, mais simplement une multitude de fast-food. Danger !

Serge nous mène ensuite à la section Housing & Foods, qui s'occupe de nous affecter un appartement. La résidence, Traditions Square, semble être la plus sympa du campus, offrant un confort quasiment luxueux. Première mauvaise nouvelle cependant, nous ne pouvons être placés dans le même appartement. Ludo se retrouve avec Serge, bâtiment M, tandis que je suis bâtiment Q. Nous nous rendrons compte à l'usage que les 5 minutes de marche à pied entre les appartements sont vivables. D'autant que ces 5 minutes nous permettent de passer devant le terrain de basket, la piscine et le jacuzzi de la résidence... No comment !

Une fois les paperasses de l'appartement terminées, nous retournons au labo. Sylvain nous accompagne en voiture à la résidence pour y déposer nos valises. Nous sommes prêts à nous installer.

Day 1 – installation, prise en main, fonctionnalités avancées

La fin de l'après-midi est consacrée à l'installation. L'idée est de défaire les valises et de faire l'état des lieux, avec un minimum de précision. Une fois l'exercice fait – ou reporté à la journée suivante – il faut aller manger, ce qui est l'occasion d'une petite ballade à pied d'une demi-heure pour aller de notre coin du campus à l'Union. Une fois le plat typique dégusté (hamburger et frites... promis, on fera attention), on retourne à l'appartement, pour y faire également une activité typique... Regarder Lost.

L'épisode 11 de la saison 4 passe en effet ce soir. Ce qui nous donne l'occasion de trouver le canal d'ABC, de comprendre le format de l'heure (il est marqué 10/9c sur le programme télé, ce qui signifie 10h pm côte Est, 9h pm heure centrale). Cela nous permet aussi de comprendre de quelle manière on peut faire tenir un épisode de 42 minutes en moyenne dans un créneau d'une heure. La solution ? Les pubs et les alertes météo. Quelques précisions s'imposent.

Les pubs semblent en fait être intégrées à la série. Il y a au moins eu quatre coupures de pub durant l'épisode. A tel point qu'il n'y a même pas de séquence visuelle pour distinguer la pub de la série. La série semble parfois juste être une pub de plus (on s'y fait prendre).

D'autre part, à quelques dizaines de miles au nord de l'Etat, semble passer une tempête assez sévère. Du coup, quasiment le quart haut droit de l'écran est occupé par une carte interactive de l'Oklahoma montrant en direct les comtés touchés et susceptibles d'être touchés. De temps en temps, une pause météo s'impose et nous explique en détail l'avancée prévue de la tempête (les Américains prévoient les tempêtes de manière aussi précise que les publicités). Première journée placée sous le signe de l'émerveillement constant. Les premiers écureuils ont fait leur apparition (ils seront dans un prochain épisode un sujet de choix pour l'appareil photo de Ludo). Les premiers réflexes de langage se prennent peu à peu... Mais alors, peu à peu.

Day 0 - métro, avion, dodo

Day 0 – Paris, métro Voltaire

Avec un retard de 10 minutes dû à l'oubli d'un iPod par Paul, nous nous retrouvons ce mercredi 7 mai à 07h40 heure de Paris. C'est le début d'une longue journée. La plus longue de notre vie. Du suspense, de l'action... Et beaucoup trop d'heures de vol.

Après avoir été questionné longuement sur nos activités terroristes et nos contacts avec des personnes inconnues nous confiant des objets de valeur dans nos valises, nous arrivons à formuler la première théorie de ce voyage : une hôtesse sur deux est inutile parmi le personnel d'American Airlines. En effet, à chaque bureau de préenregistrement, se trouvent deux hôtesses. La première est dans sa quarantaine, pose beaucoup de questions de façon incompréhensiblement rapide (c'est pourtant encore en VF), remplit des formulaires et colle des étiquettes. La seconde, pas plus de 25 ans, sourit. Voici le premier visage des Etats-Unis d'Amérique.

Une fois les bagages enregistrés, la sécurité passée (notons que nous sonnons tous les 2 allègrement, mais que, tandis que Ludo doit retirer chaussures et ceinture, j'ai le droit à une fouille au corps), nous dépensons très peu d'argent en duty free. Fiers de nous, nous embarquons vers 10h40 dans un magnifique Boeing 767. Le commandant de bord annonce vers 11h20 que l'avion est prêt et que nous pouvons partir en avance.

Bien sûr, tout n'est pas si simple. La porte arrière refusant clairement de se fermer, c'est finalement à midi que l'avion décollera, après une manipulation probablement hasardeuse de la maintenance. Heureusement, l'appel à la hotline a été rapide et l'intervention efficace. Au revoir Paris.

 

Day 0 – somewhere in the sky

Le vol dure 10 heures. Que fait-on, en 10 heures de vol, sachant que seuls 2 repas sont servis et que les films diffusés sont Benjamin Gates 2 et Ocean's Eleven ? Dure question. Paul fait semblant de travailler sur du développement pendant environ 15 minutes, dont 13 passées à vanter les mérites de Linux à Ludo. Ludo fait semblant de comprendre l'émission Eye on America, et finit par s'endormir. On passe également dix minutes à chercher le poulet annoncé du menu, en fait noyé sous la sauce. La quiche/pizza, forme hybride de repas, nous fait également longuement nous interroger. Paul s'émerveille devant le scénario de Ocean's Eleven. On fait également les blagues classiques de l'avion (passons sur les sacs à vomi). Ludo vérifie scientifiquement l'assertion de David (un collègue du Master) selon laquelle le bout des ailes est beaucoup plus haut en vol qu'au sol. On remplit les formulaires blanc et bleu qui nous font jurer sur l'honneur qu'on ne s'est pas approché de bétail ces derniers temps, qu'on n'importe pas de terre ou de fleurs et que non, non, on ne cache pas de gecko sur soi. Ludo constate avec brio que nous avons déjeuné deux fois. En effet, après le décollage, vers 12h30 à Paris, nous avons dégusté un déjeuner composé de « poulet », tandis que 7 heures plus tard, toujours vers 12h30 (mais au centre des Etats-Unis cette fois-ci), nous avons partagé une quiche/pizza au fromage/fromage. De là à penser qu'il y a un lien avec le titre de ce blog...

Finalement l'avion se pose, Ludo n'a pas vomi et est plutôt fier du vol, Ocean's Eleven s'est fini comme lors des 5 premiers visionnages, l'assertion de David était bien vraie, Paul n'a pas avancé le développement d'une ligne de code et les formulaires sont remplis. Bienvenue à Dallas.

 

Day 0 – Dallas/Fort Worth International Airport

Chaud, humide, désagréable : voilà comment qualifier le temps. Grand, spacieux, agréable : c'est l'aéroport. Tous comptes faits, on s'y retrouve.

Mais avant de critiquer le temps et l'architecture, il faut sacrifier aux formalités. L'aéroport de Dallas est d'abord l'occasion de passer la douane. La file d'attente est l'occasion de formuler notre seconde théorie sur les Etats-Unis d'Amérique : 50% des emplois sont créés dans l'unique but de faire baisser le taux de chômage. Quand, dans une file d'attente de 100 personnes, circulent 12 personnes prévérifiant les formulaires de chacun, 6 aidant à la circulation (dans une file d'attente... allez tout droit, oui, c'est ça, tout droit ! Ah, non, par ici cette fois...) et 4 regardant la scène de loin, devant un kiosque à formulaires désert, vu que lesdits formulaires sont distribués à l'enregistrement à Paris et dans l'avion en cas d'oubli... on peut clairement conclure que la productivité n'est pas au rendez-vous. Notons que cette seconde théorie est très vite complétée par une troisième : les emplois périphériques sont le refuge des personnes refusées pour les postes essentiels. En effet, quand on vous en êtes réduit à guider quelqu'un dans une file d'attente droite, c'est que les compétences manquent cruellement. Résultat logique, vous êtes frustré et vous vous réfugiez dans une vengeance mesquine sur les premiers étrangers venus, en leur donnant des ordres inutiles, parfois illogiques et toujours de manière désagréable. C'est le second visage des Etats-Unis.

Après ces théories basées sur des enquêtes d'observation directe et participative sur un échantillon réduit à une personne, mais dont la pertinence ne saurait être remise en cause, nous sommes accueillis par un douanier fort sympathique : en effet, il tamponne 5 fois nos papiers, nous indique à qui donner le formulaire bleu et nous raconte sa vie : Paul apprend que le fils de cet homme tente de rentrer à une école française en Suisse (selon les dires de Paul, qui, il l'avoue, « rapporte tout ça pêle-mêle »), tandis que Ludo découvre que Tom LANDRY est quelqu'un de fort célèbre au Texas.

Partis pour 2h40 d'attente, nous en subirons 4. Pour l'heure, insouciants et naïfs, nous pensons attendre 2h40, et les tuons fort bien : un petit coup de navette sur rails automatique qui fait le tour de l'aéroport à plus de 10 mètres de hauteur, une visite complète de l'ensemble des librairies des terminaux D (où nous sommes arrivés) et A (où nous sommes censés repartir) à la recherche d'un dictionnaire bilingue de poche finalement non trouvé, un capuccino moyen acheté au Starbucks et une bouteille d'eau achetée dans un snack quelconque. Tout ceci nous permet d'ailleurs d'énoncer notre quatrième théorie : quand un habitant des Etats-Unis d'Amérique n'a pas envie de vous aider, il ne vous comprend pas, prétextant un accent trop mauvais. Le résultat de ce théorème découle d'une enquête réalisée sur trois personnes, deux libraires (un comprenant parfaitement le mot dictionary, l'autre absolument pas) et un caissier (refusant obstinément de comprendre l'expression bottle of water).

Arrivés à la porte d'embarquement A10, nous apprenons le retard de 20 minutes de notre avion. Nous y croyons une fois de plus naïvement. Pour l'heure, Ludo, fort motivé, tente de dessiner un graphique tout simple censé permettre de vous éclairer sur le sens du titre de ce blog (qui est, pour être honnête, lié au décalage horaire). Ne disposant pas d'outils puissants et forts chers tels Photoshop, il est réduit à utiliser the Gimp, outil gratuit et donc totalement impuissant. Au bout d'1h30 d'efforts acharnés, d'annulations, de sauvegardes, de cris, de stress, de fatigue... Il réussit à produire un graphique qu'un enfant de 12 ans aurait dessiné en 9 minutes sur papier. Le résultat dépasse toutefois les espérances, très faibles, qu'il avait mises dans l'outil susnommé. Nous vous laissons seul juge. Les commentaires sont tout à fait autorisés et feront l'objet d'une simple censure, afin d'éviter toute critique négative – nous sommes aux Etats-Unis.

Finalement, 40 minutes après les 20 minutes de retard annoncé, les premiers groupes embarquent dans l'avion. Etant donné que notre groupe est le numéro 5, nous avons tout le temps d'élaborer notre cinquième théorie, dite de la constitution des groupes d'embarquement. Celle-ci est composée de 3 lois :

  1. Le numéro du groupe est faible quand l'enregistrement est tôt ;

  2. Le numéro du groupe est proportionnel au nombre de correspondances ;

  3. Le numéro du groupe est inversement proportionnel à l'âge.

Ceci fait, nous embarquons parmi les derniers. Il est 19h45, l'avion devait partir à 19h10. Heureux, nous pensons que dans 34 minutes nous sommes à Oklahoma City. Nous sommes naïfs.

Finalement, à 20h30, 25 minutes après notre heure d'arrivée prévue sans retard (20h05), l'avion se met enfin à rouler et commence à faire le tour de l'aéroport de Dallas au sol. Tour qu'il fera environ 3 fois avant de pouvoir décoller. Nous en déduisons qu'une loi de l'Etat du Texas oblige tout avion circulant après 20h à faire trois fois le tour de l'aéroport de départ avant tout décollage, pour des raisons probablement liées à notre sécurité et notre confort, et afin de vérifier la bonne fermeture des soutes à bagages (le nombre maximum de bagages perdus durant le vol étant probablement de 3).

 

Day 0 – somewhere behind the clouds

Note au lecteur : afin de compliquer la lecture de ce blog, nous décidons dorénavant d'écrire toutes les heures selon le format unilatéral suivant : Heure Centrale des Etats-Unis [Heure de Paris]. Nous espérons que ce format vous évitera à avoir à effectuer une simple addition de 7 unités à chaque heure rencontrée dans le texte.

Le trajet est bref, 34 minutes comme prévu (c'est probablement la seule chose de ce vol qui se passe comme prévu). Tandis que Paul dort, Ludo admire la beauté du paysage nuageux et nocturne du ciel texan, puis oklahomien. Si Ludo trouve les nuages magnifiques, ils ne doivent pas être au goût du pilote qui semble décidé à les éviter. C'est probablement la cause des freinages et accélérations brutaux des 10 dernières minutes du voyage. Après une épaisse couche de nuages, nous apercevons enfin des lumières urbaines. Nous touchons le sol, nous roulons, nous restons assis jusqu'à ce que le signal lumineux soit éteint... Nous sommes à Oklahoma City. Il fait nuit, nous sommes plus que crevés, nous n'avons qu'une envie : dormir à l'Holiday Inn où nous avons réservé une chambre (il est en effet 21h [4h]). Le sort en a décidé autrement.

 

Day 0 – quasi à destination

En effet, alors que nous nous précipitons aveuglément vers les bagages, soucieux de deux choses : trouver les bagages et trouver la navette vers l'hôtel, ces deux choses concourant au même besoin urgent et impérieux de sommeil, deux hommes s'interposent sur notre chemin et nous bloquent la route !

Ludo reconnaît très vite Serge, un collègue de Master 2 arrivé dix jours plus tôt. L'autre homme, apparemment fort sympathique, se présente : c'est notre tuteur de stage. La route est alors débloquée une fois les présentations faites.

Pendant que nous attendons nos fidèles valises (Paul priant silencieusement pour que sa valise bordeaux ne soit pas ouverte et pillée), Sylvain, notre tuteur, prend les choses en main. Mobilisant un personnel de l'aéroport, il fait annuler, sans frais, notre réservation à l'Holiday Inn de l'aéroport et nous réserve une chambre à Norman, plus près du campus, dans un hôtel qu'il nous vend comme très agréable et moins cher. Ludo a à peine le temps de préciser que la chambre réservée coûtait 1050$ (« one thousand and fifty dollars ») – nous comprenons tous que l'erreur d'un zéro est dû à l'immense fatigue – que l'échange est fait et les bagages dans la voiture, sur nos genoux. Après cinq minutes de discussion difficile et vingt minutes de silence gênant, nous arrivons à l'hôtel et nous enregistrons (le réceptionniste refusera d'ailleurs d'enregistrer la chambre à notre nom, car nous ne sommes pas américains et que ça rend toute l'opération fort complexe. Sylvain, une fois de plus, démontre son utilité sans faille). Nous sommes alors laissés à notre chambre, Sylvain revenant nous chercher le lendemain vers 10h.

C'est là, contre toute attente, malgré une fatigue extrême (il est 23h [6h]), que nous découvrons les merveilles qu'une simple chambre d'hôtel peut contenir : wifi, éthernet, lampe éthernet, air conditionné, cafetière... Prise américaine. Après l'émerveillement, c'est le drame. Il faut trouver un adaptateur, se rendre compte qu'une prise avec prise de terre ne rentre pas dans cet adaptateur, trouver un second adaptateur, se rendre compte du même effet, trouver une règle et tenter de briser les pièces plastiques gênant l'entrée de la prise dans l'adaptateur. L'opération est délicate à narrer car hautement technique, ce qui pourrait expliquer que la phrase précédente soit incompréhensible. Nous nous en excusons.

Finalement, c'est après avoir vaincu et avoir donné des nouvelles rassurantes à notre famille proche que nous nous endormons, aux Etats-Unis d'Amérique, dans un lit Queen Size [en] chacun.

Match de hockey sur glace

logo de l\'équipe de hockey de LyonVoici les photos du match amical Lyon - Rouen que nous sommes allé voir à la patinoire Charlemagne le 8 février. Score final, 4 - 2 pour Lyon. Un match assez tendu qui a failli dégénérer par moment, mais bon sans ça ce n'est plus du vrai hockey ! D'autant que les joueurs on l'air plutôt bien baraqués, c'est impressionnant, à moins que ce soit toutes leur protections qui donnent cet effet :) .  

 

Télécharer toutes les photos [ 2008-02-08-Match-Hockey.zip ]

Stage à l'étranger

logo de l\'Université d\'OklahomaCette année, dans le cadre de mon Master d'informatique, je doit faire un stage en entreprise. Au lieu de rechercher un stage en France comme les autres années, je décide de chercher ce stage à l'étranger dans un pays anglophone afin d'améliorer mon niveau d'anglais. Je me renseigne et apprends rapidement que l'université dans laquelle j'étudie dispose de plusieurs accords avec des Universités ou entreprises étrangères, notamment pour le Canada et les États-Unis. Au Canada c'est Statistique Canada qui accueille 2 ou 3 étudiants chaque année, un organisme équivalent de l'INSEE dans notre pays. Mais comme on peut s'en douter d'après le nom, les stages proposés son plus orientés vers les statistiques que vers l'informatique. Passons pour nous intéresser aux États-Unis, là c'est un stage à l'Université d'Oklahoma, ils accueillent aussi deux à trois étudiants. L'Université est à Norman, une "petite" ville au sud d'Oklahoma City, la capitale de l'Oklahoma. Je me renseigne donc un peu plus sur ce stage auprès du professeur qui est en charge de l'accord avec cette Université, il me dit rapidement que c'est possible et me propose une liste de sujets de stage, je choisi donc un sujet, c'est là le début des formalités administratives comme on les aimes. Il faut que je fasse un passeport, demandes de bourses éventuelles, convention de stage, VISA, billet d'avion, puis tout les à-côté comme : la demande de logement, la sécurité sociale, la banque, le permis de conduire international, etc.

Créer son site Web

Depuis quelques années, les services disponibles sur le web se sont véritablement améliorés. Les outils fournis par diverses compagnies comme Google, Yahoo, etc. ressemblent de plus en plus à de véritables applications et non plus à de simples sites avec lesquels l'internaute ne peut pas interagir. Je fais de la photo, et depuis quelques années, je souhaitais réaliser mon propre site web afin de mettre mes photos en ligne avec quelques articles ainsi que divers commentaires. Seulement le problème était que je n'avais pas réellement le temps de développer un site entièrement moi-même. Étant étudiant en Master d'Informatique, j'ai eu la chance de développer mon premier site pour mettre mes photos en ligne au cours d'un projet de Web au sujet libre. Ce site est pleinement fonctionnel, par contre, l'inconvénient quand on fait un site entièrement soi-même est qu'on peut toujours laisser des failles dans le code et que lorsque l'on souhaite faire évoluer ce site ou le modifier, on a un peu l'impression qu'il faut tout recommencer, d'où une perte de temps considérable. Ce n'était donc vraiment pas la meilleure solution pour les besoins que j'avais.

Par chance, j'ai découvert WordPress il n'y a pas longtemps, facile et rapide à installer, testé par des millions de personnes, donc côté sécurité je pense qu'on a ici affaire à quelque chose d'assez robuste. Ensuite on peut le personnaliser à l'envie car il existe une multitude de thèmes, (on peut même créer les siens) on arrive donc a avoir un site qui ressemble à ce que l'on veut. Tout se gère par une interface d'administration très pratique et relativement agréable à utiliser. Ensuite suivant les besoins que l'on a, on peut installer des modules complémentaires pour ajouter des fonctions au site. Je me suis donc lancé dans la recherche de modules pour présenter mes photos. Ce ne sont pas les modules qui manquent, réalisant cette tâche, mais aucun ne m'a réellement convaincu.

C'est là que je me suis dit, puisque je dispose d'un compte FlickR [se prononce FlickHeur] pour stocker mes photos, pourquoi ne pas faire un lien entre ce blog et FlickR afin de gagner du temps et ne pas envoyer les photos deux fois sur le Web ? J'ai donc installé un module qui permet d'insérer des photos de FlickR dans le blog ! De cette manière je continue d'envoyer les photos via mon logiciel directement sur FlickR, et je peux les utiliser sur mon site perso.

Je pense donc qu'à l'heure actuelle, si l'on souhaite créer son site personnel, il n'est plus nécessaire de s'embêter à développer tout soi-même du début jusqu'à la fin vu la multitude d'outils qui sont à notre disposition, sauf si l'on a des besoins un peu particuliers ou bien précis évidemment. De plus avec cette solution il sera toujours possible, à l'avenir de changer de thème en moins de temps qu'il en faut pour le dire, et le moteur qui gère le site est mis à jour régulièrement sans que l'on ait à s'en soucier. Il suffit simplement d'installer les mises à jour disponibles si on le souhaite. On peut donc dire que c'est vraiment un bon compromis.

Bonjour tout le monde !

Bonjour à tous, comme vous pouvez le constater, je commence à remplacer mon ancien album de photos, qui est à la base un projet universitaire, par ce blog. Ce nouveau site contiendra bien évidemment mes photos comme auparavant, mais il sera également composé d'articles en rapport avec ces photos ou avec le développement du site lui même. Pour le moment je recherche encore les extensions qui me permettraient d'afficher mes photos comme je le souhaite. Le site est donc encore en développement, c'est pour cela que je laisse un lien vers l'ancien album de photos.

Lien vers l'ancien site AlbumDePhotos.fr.